Le scandale de la gestion des tombes juives dans les cimetières parisiens vient de faire l’objet d’une prise de position unanime des plus hautes autorités rabbiniques de notre temps.
Ces rabbanim demandent tous ensemble que la profanation des tombes parisiennes cesse, et que la communauté juive prenne toutes les initiatives et mesures envisageables, le plus vite possible !
Les faits
Rappelons les faits : certains sont déjà connus du grand public, mais d’autres éléments n’ont été tirés au clair que récemment.
Il s’agit d’une dégradation graduelle, prenant sa source dans des lois émises en 1804, et qui s’accentue avec les années. La soumission et le silence de la communauté juive, qui aurait, depuis longtemps, pu faire valoir ses droits au respect de ses croyances et manifester sa volonté de surveiller ce qui est pratiqué dans les cimetières municipaux de la ville de Paris sont un des éléments qui ont malheureusement contribué à cette dégradation (cf. rapport de Dr Rosenbaum de 1914, « La question du cimetière juif à Paris », visible à l’adresse …..).
On a rapporté au nom de rav Israël Salanter zatsal, qui a quitté précipitamment Paris dés qu’il a senti sa fin proche, qu' »on ne peut pas mourir à Paris ! » L’avenir lui aura tristement donné raison.
Les Juifs de Paris sont inhumés dans des « carrés confessionnels » à l’intérieur des cimetières publics dont certains (Montparnasse et Pantin en particulier) sont maintenant saturés. Les concessions ont été acquises par les familles pour une durée temporaire (10, 30 ou 50 ans) ou parfois perpétuelle. Par manque de place, la Ville procède depuis de longues années à l’exhumation des restes funéraires dans les sépultures juives dont la concession est arrivée à échéance, ou qui sont déclarées abandonnées par manque d’entretien lorsqu’elles sont perpétuelles. Ces places sont revendues à d’autres, juifs et non-juifs.
Outre le manque de place général, ce genre d’interventions est accéléré par le fait que certains membres de notre communauté demandent absolument à être enterrés dans ces cimetières anciens et provoquent ainsi l’extraction de la tombe d’un autre Juif, ce qui est totalement exclu sur le plan de la Halakha, et inadmissible sur le plan de la morale.
Dans les meilleurs des cas, ces restes funéraires sont placés dans des boites stockés par la suite dans un hangar sis au cimetière du Père Lachaise. La conservatrice de ce cimetière, Madame Léthuyer, nous a déclaré que dans ce lieu la séparation entre confessions n’est pas respectée – ce qui nous a été confirmé par les services de presse de la municipalité (voir p. suivante). Nos morts sont donc déposés hors terre, ce qui est interdit par la loi juive. Même pour ceux qui penseraient que leur dépôt dans un ossuaire situé un peu au-dessous du niveau du sol et recouvert d’une vague couche de terre est suffisant pour ils soient considérés comme enterrés, ils le sont parmi des non-juifs, ce qui est tout autant contraire à la Halakha.
Il a existé un certain temps un ossuaire mis en place par la communauté juive à Pantin, mais il est plein depuis longtemps. De toutes manières, il posait problème dans la mesure où les morts étaient retirés de leur tombe par des employés non-juifs, et que les corps étaient jetés dans cet ossuaire dans des sacs, et non point déposés avec respect comme il le fallait, dans le respect de la séparation entre chaque corps que la Halakha exige.
Il a été question d’un ossuaire dans le cimetière de Thiais, mais la conservatrice adjointe a récemment réfuté totalement l’existence actuelle d’un tel ossuaire dans son cimetière.
Un amendement légal permet aux municipalités depuis 2010 d’incinérer les restes funéraires de ces exhumations administratives, sauf pour des personnes ayant fait connaître leur opposition de leur vivant, même si les autorités connaissent l’opposition de notre communauté à une telle pratique (débats au Sénat, J. P. Sueur, 13 décembre 2010 : « …Plusieurs religions, notamment l’islam et le judaïsme, ne sont pas favorables à la crémation. Certains citoyens demandent donc à ce que leurs restes ne donnent pas lieu à crémation »).
Dans le cas des indigents, dont les restes sont gardés 5 ans dans un carré commun à tous dans l’enceinte du cimetière de Thiais, l’incinération est une pratique courante, nous a-t-on dit dans ce cimetière.
Que peut-on faire ?
Le transfert des restes funéraires déposés dans les reliquaires et leur transfert dans des cimetières perpétuels de la communauté juive, tels que qu’il en existe en Moselle et en Alsace, est à présent retenue par beaucoup comme étant la solution à envisager pour les corps déposés dans l’ossuaire du Père Lachaise. Elle peut être onéreuse, mais l’appel de l’ensemble des rabbanim du monde entier qui parait ici prouve à quel point ce sujet les trouve sensibles et inquiets. Il ne fait dès lors aucun doute que s’il faut se tourner vers la communauté, ou vers certaines fondations, pour sauver ces corps – ceux de nos parents et de nos grands parents ! –, la mobilisation ne pourra être que générale !
La communauté doit être alertée pour ne plus accepter que les Pompes Funèbres proposent aux familles encore « sous le choc » et qui leur font confiance la vente de ces sépultures qui proviennent de l’exhumation d’un autre Juif dans les cimetières saturés tels que Pantin ou Montparnasse, encourageant de la sorte l’exhumation d’autres Juifs !
Le corps rabbinique – qui est proche des familles dans ces moments douloureux – doit prendre conscience de son rôle de guide et de conseil pour des comportements compatibles avec le respect dû au défunt et ne pas cautionner par leur présence les enterrements dans les carrés mixtes ou dans une sépulture provenant de l’exhumation d’un autre juif.
Citons ici un appel signé en 2009 par celui qui était quelques temps auparavant encore le Grand rabbin de France, le rav Joseph Sitruk. Il lançait un « appel à une mobilisation nationale pour la question des cimetières juifs de France », qui consistait à organiser des prières et des jeûnes en ce sens. Quels étaient les problèmes ?
Le sous-titre de cet appel, particulièrement chargé, est clair : « Exhumations « légales » chaque jour – Perte du concept de « carrés juifs » – Tombes juives à l’état d’abandon et reprises par la Ville – Plusieurs centaines d’ossements dans des « ossuaires » provisoires de la Ville mélangés dans des sacs… menacés d’incinération par la Ville. Exhumations « légales » – Carrés laïcs – Tombes en péril – Ossements sans sépulture – Menace d’incinération « légale » ».
L’image générale qui se dégage de ce texte est inquiétante.
Une phrase est ajoutée en-dessous de cette description : « Une ville qui ne protège pas ses morts prive de protection ses vivants »…
La vigoureuse protestation des rabbanim
La présente situation et sa gravité n’ont pas échappé aux grands rabbanim de notre génération, et l’ensemble du corps rabbinique lance un appel d’une force exceptionnelle afin d’initier un changement de conduite.
Il est rare en effet de voir un appel concernant un élément de la vie religieuse d’un pays donné signé par des Grands tels que le rav Aharon Lev Steinman, le rav ‘Hayim Kaniewski et le rav Nissim Karélits !
On lit dans leur appel, datant de ces dernières semaines : « Nous sommes troublés par le fait que dans la ville de Paris, en France, on sort les morts de leurs tombes après un certain nombre d’années pour faire de la place dans les cimetières, et qu’on les laisse dans des boites, sans qu’ils reposent en terre. A présent, la rumeur veut que ces corps, gardés de longues années dans leur hangar, risquent d’être incinérés, le tout, sous le couvert des autorités civiles de Paris.
« Comment ne pas trembler face à une telle conduite, une profanation de toute sainteté, et un manque de respect total envers ces morts, qui formaient la respectable communauté de Paris. Certains grands de la Tora ont connu ce sort également, tels des disciples de rav Israël Salanter, dont le rav Yehochoua’ Héchel Léwin, petit-fils de rav ‘Hayim de Volozhyne, ou Ya’aqov Tedesco, retirés de leurs tombes. Ils n’ont été remis à leurs familles qu’après de longues tractations.
« Nous appelons de tout notre cœur toute personne qui est en mesure d’œuvrer en faveur de ces methé mitswa (NDLR : des morts abandonnés, que toute personne a l’obligation de sauver de la honte de leur dégradation en public), qui ont priorité sur le sacrifice de Pessa’h ou, même pour un Kohen gadol, sur le service divin, qu’elle fasse tout son possible pour arrêter cette profanation, qu’elle proteste face à ceux qui sont responsables de cette faute et de ce manque de respect envers ces morts, et qu’elle tente d’influencer les autorités civiles de Paris pour que les restes funéraires de ces methé mitswa, actuellement entreposés dans l’ossuaire, soient re-inhumés dans un cimetière juif. »
Outre les grands de la Tora cités, nombre de hautes personnalités rabbiniques ont signés cet appel.
Tout d’abord les Bathé Din (tribunaux rabbiniques) :
– Le Beth Din du rav Nissim Karélits de Bené Braq, sous la signature de rav Sariel Rosenberg, rav Yehouda Silman et rav Chéva’h Tswi Rosenblatt. Ces rabbanim ont ajouté quelques mots : « Nous avons pris connaissance des informations ci-dessus, et nous avons été confondus par le terrible décret qui frappe les morts juifs de la ville de Paris. Il ne fait aucun doute que toute personne qui est en mesure d’agir contre cela se doit de le faire, tout comme envers un meth mitswa, que ce soit vis-à-vis des autorités civiles qu’envers les responsables de la communauté, afin d’épargner ces morts de ce manque de respect. »
– Deux membres du Beth Din de rav Wozhner ont signé également : le rav Moché Chaoul Klein et rav ‘HayimWozhner, le fils du rav.
– Le Beth Din Tsédeq, en France, dirigé par le rav Mordekhaï Gross, s’y ajoute, avec la signature du rav, celle du rav Chim’on Charbit et du rav Chelomo Zafrani : « Je m’associe à ce vibrant appel des signataires ci-dessus, émanant des Bathé Din d’Erets Israël et de France, afin d’entraver la honte faite à ces methé mitswa, situation qui entraine un terrible acte d’accusation sur la communauté juive, que HaChem nous en préserve. Que les efforts déployés en ce sens servent d’appui en notre faveur de la part de ces saints du peuple juif et tous ces morts. »
– Le Badats de la Eida ha’harédith de Jérusalem tout entier s’est également joint à cet appel. Il s’agit du rav Yits’haq Touvia Weiss – qui est particulièrement sensible à cette question pour l’avoir connue à Anvers –, le rav Moché Sternbuch, le rav Avraham Yits’haq Oulman, le rav Naftali Fraenckel, le rav Yehochoua’ Rosenberg, le rav Ya’aqov Mendel Yourovitch et le rav Yehouda Fischer.
Dans leur appel, ces rabbanim insistent sur le fait qu’outre les responsables communautaires qui doivent s’occuper de sauver ces restes funéraires, les familles en tout premier lieu doivent se soucier de la situation de leurs aïeux.
– Avant de passer à la France, citons encore quelques rabbanim francophones vivant en Erets Israël qui se sont associés à cet appel : le rav Yossef Ye’hiel Bamberger, rav de la communauté orthodoxe à ‘Haifa, le rav Ron Chaya, Roch Yechivath Yechou’oth Yossef et le rav Yehouda Arié Kohn, directeur du séminaire de Ofaqim.
– En France même, le rav Avraham Baroukh Pezwner, rav des communautés loubavitch, le dayan rav Yeh’ia Teboul de Lyon, le dayan rav Chemouel Meloul de Marseille, le rav Ye’hiel Brandt de Sarcelles, le rav ‘Hayim Tswi Rosenberg de la Rachi schoul, le rav Binyamin Chély, rav de la communauté d’Armentières, ont signé cet appel.
– Ajoutons le rabbin Marc Meyer de St Louis, le rav David Lévy de Vincennes et le rav Moché Genassia de St Brice.
– Le rav David ‘Hanania Pinto a écrit une lettre d’une vigueur particulière (29 avril 2015) :
« J’ai été très troublé d’entendre ce qui se passe, je n’aurais jamais pensé qu’il puisse arriver en France de telles choses avec les tombes juives, qu’on les rejette de leur lieu de repos ou qu’on les incinère ! Ce, après les centaines d’années qu’ils reposaient dans leurs tombes et que leurs lèvres remuaient encore des paroles de Tora qu’ils ont étudiées de leur vivant. Qui peut savoir à quel point leur mérite nous protège encore, de nos jours, en France ?
« En conséquence, je proteste de manière publique devant cette situation ! Toute personne qui peut agir se doit de le faire pour annuler cette conduite. Je suis prêt à participer aux frais d’avocats que peut provoquer une action visant à sauver les restes funéraires des enfants d’Israël décédés et de les ramener à une tombe juive.
« Je supplie l’Eternel de faire venir rapidement le Machia’h, que nous ayons droit à la délivrance finale et à la résurrection des morts, amen !
« Je pense qu’il faut faire savoir l’obligation qu’à chaque Juif de s’intéresser et de prendre part aux dépenses provenant du sauvetage des tombes juives menacées ! »
– Le Comité des rabbins européens, sous la direction du rav Pin’has Goldschmidt de Moscou, a également pris sur lui d’œuvrer pour le sauvetage des tombes juives de France, et le dayan Teboul, l’un des membres de ce comité, en a été personnellement chargé.
– Le comité de sauvegarde des tombes en Europe, sis à Londres, a également fait part de sa grande inquiétude face à la situation en France. Ont signé rav Eliaqim Schlésinger, rav Azriel Chekhter, rav Aharon Tswi Dunner, rav Yossef Padva, rav Chemaya Lav, rav Ben Tsion Blum et rav Zeèv Feldman.
Enfin le Grand rabbin d’Israël, le rav David Lau, dans sa lettre du 26 juin passé, conclut lui aussi que tout ce qui est pratiqué actuellement dans les cimetières parisiens est très critiquable, et que la solution d’un transfert de tous ces ossements vers des cimetières de Moselle ou d’Alsace doit être envisagée.
■■■
Un nouveau Grand Rabbin a été nommé en France. Nous nous permettons de formuler l’espoir que le Grand Rabbin Korsia saura prendre en main ce grave sujet également, et y apporter une solution digne et définitive.
Il ne fait aucun doute que d’importantes questions se posent à ce sujet, tant sur le plan de la Halakha que sur celui de la présence sur le terrain partout où des Juifs reposent ; très certainement il va falloir déployer de grands efforts pour mener, face à la municipalité, les tractations qui s’imposent puis mettre sur pieds un Beth Din accepté par tous pour statuer sur les questions qui vont se poser ; enfin trouver un cimetière perpétuel (en Moselle ou en Alsace) où il sera possible de remettre tous ces corps en terre.
C’est la respectabilité de notre communauté qui est en cause, ses obligations face à ses ancêtres et le respect face aux morts de la communauté.
■■■
Après les enquêtes lancées il y a déjà quelque temps par Kountrass dans le domaine des tombes à Paris, et en raison de l’image désolante de leur avenir… Voilà ce qu’il faut faire : après avoir réuni les documents permettant de prouver sa propre qualité d’ayant-droit, dans certains cas, il faut tout simplement acquitter la redevance à la municipalité pour que la tombe soit respectée ; dans d’autres, il faut absolument entreprendre de restaurer la pierre tombale pour qu’elle ne soit pas enlevée, ou la remplacer même par une tombe simple, afin d’éviter que les restes funéraires ne soient pris et déposés dans l’ossuaire.
Mais si ce dernier pas est déjà effectué, il est encore possible de tenter de récupérer ces restes, bien que les démarches auprès de la municipalité soient longues et complexes.
Dès lors, de nombreuses questions ont commencé à se poser : qui doit se charger de se renseigner sur l’état de ces tombes, et éventuellement entreprendre leur restauration, ou encore sauver les restes funéraires et les amener ailleurs ?
Il était donc important d’avoir des réponses. Nous les avons obtenues de l’une des grandes personnalités de Halakha actuelle, le rav Yits’haq Silberstein, gendre de rav Eliachiv zatsal, qui a bien voulu se pencher sur ce dossier et statuer pour le public à ce sujet.
Nous livrons ici ses conclusions inédites pour l’instant : toute personne désirant les lire dans le texte en hébreu peut s’adresser à Kountrass et les recevra par retour de mail.
Le rav écrit dans sa conclusion :
1) Quand un corps a été retiré de sa tombe, la plupart des auteurs sont d’accord sur le fait qu’il faut se soucier de le replacer dans une tombe. Ceci incombe aux héritiers. S’il n’y en a pas, c’est à la communauté juive la plus proche que ce devoir revient. Si elle n’est pas en mesure de le faire, c’est la communauté juive tout entière qui doit s’en charger.
2) Les premiers concernés sont les sept proches [le père, la mère, le frère et la sœur, le fils et la fille, l’époux ou l’épouse]. Sinon, d’après la majorité des auteurs, les autres proches doivent s’en charger.
3) Il est autorisé de sortir les morts de leur tombe dans la région parisienne – puisqu’à l’avenir, ils risquent d’être sortis de leurs tombes par la municipalité – et de les enterrer ailleurs. Ce devoir repose sur les proches, et, sinon, sur la communauté.
4) C’est une grande mitswa de faire en sorte que des juifs s’occupent de l’exhumation, et que cela soit fait selon la Halakha, afin de les déposer ailleurs. Il ne faudrait pas que des non-juifs s’en chargent sur le terrain, car c’est une grande offense pour le mort.
5) Le Noda’ BiYehouda écrit (Qama Yoré Déa‘ § 89) que si l’on peut faire enterrer les morts dans un endroit où leur repos est assuré pour l’éternité, il n’est pas permis de les enterrer dans un cimetière qui ne garantit cela que pour 150 ans. En conséquence, la communauté est tenue de faire savoir qu’il ne faut pas enterrer là où on ressort les morts après un certain temps.
Le rav écrit encore, après avoir rapporté les sources de tout ce qu’il affirme :
Toute personne qui a un proche reposant à Paris se doit de le faire enterrer ailleurs, ainsi que le dit le Noda’ BiYehouda, puisqu’il n’est pas enseveli dans un endroit qui lui appartient à tout jamais. S’il n’a pas de proches, il faut que la communauté s’en charge et fasse exhumer tous les corps déposés à Paris, afin de les amener dans un site de repos éternel, comme le fixe le ‘Hawath Yaïr (§ 139).
S’il n’est pas possible de les faire sortir, les proches sont tenus de se rendre à la municipalité afin de payer les redevances pour qu’on ne les sorte pas de leurs tombes. S’il n’y a pas de proches, la communauté doit s’en charger, car les auteurs fixent que la communauté est tenue de garder les cimetières (‘Hatham Sofer Yoré Déa’ § 334).
Si les restes funéraires ont déjà été retirés de leur tombe et sont déposés de manière inacceptable dans les locaux de la municipalité, c’est une mitswa d’agir pour tenter de les en sortir (id. § 353). Il est recommandé de prendre contact avec le bureau qui se charge d’informer gratuitement le public (le nôtre !). Toutefois, quand cela peut entraîner de grands frais, il est vraisemblable qu’il n’est pas obligatoire de s’en occuper, car les individus ne transgressent pas l’interdit de « Bal talin » (laisser les morts hors de la tombe). En effet, ce n’est pas eux qui le font, mais les autorités qui en ont décidé ainsi, comme le dit le ‘Hawath Yaïr dans son Responsum cité.
Aucun commentaire