Rappelons ici plusieurs points.
- Jérusalem à tout prix
Le public, souvent, cherche à enterrer ses morts (récents ou anciens) à Jérusalem. Or, dans cette ville, les prix demandés aux gens venant de l’étranger sont très élevés.
Les citoyens israéliens ont droit à ce que la Sécurité sociale, le « Bitoua’h leumi », couvre les frais – mais à condition que l’on soit prêt à accepter certaines pratiques, en particulier l’enterrement en étage ! Cette façon de faire, assez récente, consiste à enterrer les morts dans des sortes de caveaux construits au-dessus de la terre, et quasi entièrement détachés d’elle. Les rabbanim déconseillent cette formule.
Il faut dès lors savoir qu’il est parfaitement possible de trouver des sites funéraires d’un prix plus abordable, en particulier dans des petites agglomérations telles que Beèr Ya’aqov ou Rekhassim.
- Les formules « alternatives » en Israël
On trouve de nos jours des cimetières dits « alternatifs », ou au moins des carrés de ce nom, dans diverses villes du pays. Il s’agit de tombes destinées à des personnes peu scrupuleuses de la Halakha en matière de funérailles – très souvent, à cause d’une judaïté contestée, voire inexistante. Autrement dit, quand on accepte ce genre de formule, on risque fort de se retrouver dans un site funéraire à proximité de non-Juifs, ce qu’on voulait éviter à l’étranger…
- Le Négev
Se faire enterrer dans le Négev – cela peut être moins cher. Mais il faut savoir que : une partie de cette contrée n’est pas considérée comme Erets Israël, ainsi que nous avons été amenés à l’écrire en début d’année de Chemita ! Les gens de Talmé Eliahou, à la lisière du Négev, reconnaissent par exemple l’incertitude de l’affiliation de leur agglomération à la Terre sainte.
Donc les personnes pensant enterrer leurs proches en Terre sainte, pour des motifs certes avantageux, finissent, en acceptant de tels endroits, par les faire reposer à l’étranger.
- Des compagnies non agréées
Des gens ont parfois acheté des concessions en Terre sainte par l’intermédiaire d’une compagnie qui n’a pas ou plus d’agrément au titre de ‘Hévra qadicha. Les familles risquent de découvrir à leur grande surprise que les autorités consulaires israéliennes refusent, selon une instruction administrative récente, d’accorder l’autorisation de transfert en Terre sainte. Il est donc fortement conseillé aux familles de s’en préoccuper dès à présent.
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